Seuil, Paris ,1974

Par petites phrases nettes, répétitives, comme des petits poèmes, Frédéric Leboyer raconte ce moment le plus ordinaire et le plus extraordinaire de l’existence : la naissance.Naître serait-t-il douloureux pour l’enfant comme il l’est pour la mère demande-t-il ? Il rappelait voici 25 ans, ce qui maintenant nous semble évident : le nouveau-né est une personne, même s’il ne parle pas.mais qu’il peut « hurler son chagrin ». Photos à l’appui il nous montre ces bébés au visage crispé, douloureux des naissances : « on croit que le nouveau-né ne sent rien, il sent tout !le raz de marée des sensations qui l’emporte à la naissance dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. ».

Frédéric Leboyer décrit comment tous les sens sont en éveil et comment l’accueil de l’enfant peut s’améliorer pur une naissance sans violence. « Cette naissance sans violence fait des enfants forts parce que libres, sans conflit.Libres et pleinement éveillés.

L’agressivité n’est pas la force.Elle en est tout le contraire, l’agressivité, la violence, ce sont la faiblesse, l’impuissance et la peur masquées . »

Voilà une part du message que nous délivrait alors F.Leboyer. Il a été en partie entendu, bien qu’il y ait toujours à rappeler cette évidence !

Il semble intéressant de rappeler ce livre cette année où s’est tenu, en mai, la 2 e semaine mondiale pour l’Accouchement Respecté.

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